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Chroniques des reflexions de mon miroir

Sans condition

26 Juin 2014 , Rédigé par Miss Miroir Publié dans #Les Autres et vous

Vous avez tous une approche différente sur l’importance du regard que l’Autre peut porter sur vous. Certains se contrefoutent de savoir ce que l’Autre peut penser, d’autres sélectionnent les gens dont le regard comptera, mais pour la plupart d’entre vous, l’image que vous donnez ou les on-dit ont leur importance.

 

Comment l’Autre va accepter votre différence, votre passé ? Comment l’Autre va percevoir vos changements de vie actuelle, vos choix ? Comment l’Autre va pouvoir faire abstraction de ce que vous avez pu faire ou de ce que votre entourage a pu commettre ? Parce qu’évidemment ce n’est pas sur les éléments positifs et chouettes que l’Autre vous juge, mais bien sur vos faiblesses ou vos failles. Et vous avez beau expliquer, prouver, contre-argumenter, vous n’aurez pas souvent le dernier mot.

 

Vous êtes touché par la méchanceté des gens, par leur envie de parler même lorsqu’ils ne savent pas vraiment ou par leur ignorance. Et pourtant.

 

Pourtant, avez-vous vraiment besoin de l’aval de la population entière pour décider de l’importance ou du caractère déterminant des choses ? Pour être fier de votre parcours ou pour revendiquer votre droit à l’erreur ?

 

Dans certains cas, je comprends que le regard de l’Autre soit important, mais il l’est parce que l’Autre l’est (important. Vous suivez ?). Mais justement si l’Autre est si important, il devrait comprendre, accepter, passer outre et faire avec. L’amour ou l’amitié ne doit pas être soumis à condition. On aime, c’est tout.

 

Quand l’Autre refuse de sortir de sa lorgnette, qu’il s’obstine à enfoncer le couteau dans la plaie ou à vouloir remettre sans cesse le sujet sur le tapis, il en est de votre responsabilité de refuser de subir ça, de dire stop et de passer votre chemin. Les gens cons, il y en a partout, même tout près de vous. Mais il ne tient qu’à vous de leur refuser le pouvoir de vous rendre malheureux. Tant pis pour l’image qu’ils ont de vous, parce que de toute façon pour réagir comme ça, c’est à vous d’avoir une piètre image de ce qu’ils sont.

 

Je n’ai jamais attaché beaucoup d’importance à ce que le quidam pense de moi (et heureusement, parce que souvent, soit je passe pour une pimbêche, soit pour une foldingue) (quoique dans les deux cas, ce n’est pas tout à fait faux). Pourquoi ? Parce que je ne porte que peu de crédit aux gens que je ne connais pas. Par défaut donc, ca me passe au-dessus. Et si après, en creusant, je m’aperçois que l’Autre est finalement à la hauteur de mes attentes, là je l’intégrerai dans mon cercle et son avis comptera. Et quand parfois je réalise que l’Autre n’était pas ce que je pensais qu’il était, quand l’Autre me blesse par ce qui me semble une injustice notoire, ce n’est pas moi que je remets en question, mais ma relation à lui. Même quand cet Autre était censé être un proche ou un allié.

 

Laissez couler les on-dits, les petites bassesses et les perfidies. Parce que les Autres qui comptent, qui sont importants et qui vous aiment, tel que vous êtes, sauront vous dire les choses de manière à ne pas vous faire de mal, entendrons vos stop et vous accepterons, sans condition.

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