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Chroniques des reflexions de mon miroir

Lettre au petit Soleil de ma vie de Lune

19 Avril 2013 , Rédigé par Miss Miroir

Lettre au petit Soleil de ma vie de Lune

Mon très cher Toi,


C'est le cœur lourd que je t'écris ce matin... Pourtant, je suis bien celle à l'origine de la décision que je t’annonce, personne ne m'y a forcé. Rappelle toi, il faut parfois se faire mal (un peu) pour se faire du bien (beaucoup) (et n'y vois aucun rapport avec les 50 nuances de Grey).


J'ai besoin de faire une pause. Je ne te quitte pas pour toujours évidemment, mais un break me fera du bien. Je serai toujours présente, pour que nous puissions évoquer ensemble les beaux souvenirs que nous avons partagés, mais j'ai besoin d'écrire une nouvelle page de ma vie sans toi. Ou, à tout le moins, de l’écrire sans t’avoir en permanence dans mon esprit, même si tu ne seras jamais très loin dans un coin de ma tête. Ou même, pour être encore plus exacte, j’ai besoin de te quitter pour mieux te revenir, pour travailler seule sur ce qui nous lie, pour t’offrir une chance de revenir sous une nouvelle forme qui sera à la hauteur de ce que tu représentes pour moi.

Vanessa, cette grande philosophe devant l’Eternel, reconnue et adulée par des millions de jeunes écervelées romantiques, l'avait vu venir. Elle est forte Vanessa. Nan ma BulleenLouboutin, je ne parle pas de toi, mais bien de Vanessa Paradis, la fille qui porte le nom de son idéal (si on part sur les noms de famille deux minutes, avez-vous déjà remarqué comme souvent ils vont bien à leurs propriétaires ? Suivez mon regard...ah non ce n'est pas possible).


Bref, Vanessa est dans ma tête, à croire qu’elle me connait, nous connait, tellement ce qu’elle chante nous correspond. Elle sait qu’entre nous, c’est une Divine Idylle, qu’Il y a des fois où je me demande Que fait la vie, Pourtant, je sais que Dès que j’te vois, c’est l’Incendie, une explosion dans ma tête, le seul moyen que j’avais trouvé jusqu’à maintenant de poser mes neuropédalages sur papier, afin qu’ils me libèrent de leurs incessants tourments.

Parfois, on regarde les choses telles quelles pourraient être en se disant pourquoi pas (c’est ca qu’elle avait vu venir la Vanessa, si vous étiez un peu perdu dans mes digressions). Et aujourd’hui, c’est ce que je vais faire. Je vais oser croire en nous, et je vais faire en sorte que cette relation épistolaire à demi-cachée que nous entretenions prenne de l’ampleur et soit reconnue de tous. Je sais, je m’emballe d’un rien, comme souvent. Je suis comme ca, tout feu tout flamme, et puis après je redescends sur Terre. Peut-être que cela ne mènera à rien, et sûrement reviendrais-je à des objectifs bien plus atteignables en reprenant notre histoire là où je l’arrête aujourd’hui, mais pour une fois, je cesse de me demander à quoi pourraient ressembler les choses si on mettait Paris en bouteille et j’essaye de les concrétiser, pour avoir enfin une réponse.

Alors à très vite mon très cher Blog, petit Soleil de ma vie de Lune, et ne sois pas inquiet, je reviendrai.

Je t’embrasse

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